Au cœur de la mangrove de la Guyane française, là où les coeurs aériennes tressent de quelques chemins de silence dans l’eau, une féminitude âgée habitait une case de rêve suspendue sur pilotis. Elle vivait entre les marées et les bestioles, guidée depuis des générations par les souffles qui glissaient entre les palétuviers. Le vent, dans cette forêt aquatique, n’était pas une libre brise : c’était un langage. Elle avait salué à bien l’écouter, à le traduire, à bien en venir des messages que aucun ne pouvait mêler. C’est donc qu’elle ouvrit une ligne de voyance par téléphone, concédée à ce que n’avaient pas voie à bien d’autres silhouette de guidance. Par l’intermédiaire de phil voyance, elle proposait une voyance gratuite, pratique, mais d’une rigueur troublante. Les appels arrivaient de toute la Guyane, puis de plus loin encore. Des corsaires laissés tombé, de certaines jeunes hommes inquiètes, de quelques voyageurs désorientés composaient le numéro transmis discrètement. Chacun écoutait, et recevait non pas une réponse, mais une conscience. Le vent, dès qu’elle levait son traits rythmique les feuillages, lui parlait. Grâce à phil voyance, cette voyance par téléphone apportait à distance ce que le dieu lui dictait : une lamanage, un délai, une attention. Le matin d’un grand apaisement, elle reçut un appel venu de la métropole. La voix, distante et fragile, traversa la ligne de la même façon qu'un frisson humide. Dès qu’elle posa le combiné touchant à son oreille, le vent s’engouffra sous la ciboulard de feuilles. Un cerveau inhabituel, dense, chargé de brume salée et de menace. Elle se leva légèrement, la coeur posée sur le pylône central de la case. Ce vent-là, elle ne l’avait jamais senti. Il ne venait ni de l’est ni de l’ouest, mais d’en peu élevé, comme par exemple si la mangrove elle-même exhalait un mémoire ancestral. À cet imminent, une vision s’imposa à elle. Une clairière dévorée par la lumière, une faille ouverte dans la forêt importante, et marqué par les venues, un inspiré déterré, vivement longtemps gardé. Par la voyance par téléphone, un frein venait d’être franchi. Et phil voyance, en ayant fait cet ensemble d' informations, avait activé un réflexion qui ne cesserait plus de croître. La consultation avec un médium apportait bien plus encore qu’une voyance : elle réveillait les esprits du globe. Et la mangrove, enfin, venait de marteler sans retenue.
La vase remontait par vagues Phil voyance irrégulières, libérant des bouffées d’air lourd au goût métallique. Le ciel, cependant pur, semblait plus faible, notamment s’il avait glissé sur la cime des arbres pour entendre les sensations de de plus près. La archaïque femme, extraordinairement assise au milieu de sa case sur pilotis, avait tendu un tissu rugueux sur le sol. Chaque fois que le vent entrait par les interstices des planches, il venait frotter ce tissu et déposait dessus des particules intangibles que seuls ses clavier savaient décrypter. Depuis l’appel fêté par phil voyance, cette surface vibrait avec une force donnée. La voyance par téléphone, dispositif désinvolte au départ, s’était transformée en canal chargé de matériaux médiévales. Les masse continuaient d’appeler. La ligne ne se taisait jamais. Tous venaient rassembler des explications, souvent pour événements banales, certaines fois pour des résolutions profondes. Mais elle savait désormais que n'importe quel message réveillait quelque chose. Depuis ce âme spécial venu de la métropole, la consultation avec une voyante n’était plus anodine. Elle liait les voix personnelles aux échos du monde. La mangrove, en vacarme, répondait. Et cette réponse ne se limitait plus à la brise ou à la rond des feuilles. Elle se logeait dans les bulles, les crissements des coeurs, les craquements du intention marqué par ses pieds. Les derniers consultations lui avaient laissé une connaissance de vertige. Elle percevait, dans la souffle même des appelants, un fond masse, notamment si tous partageaient un souvenir oublié. Un même habituel traversait les voix, discret mais constant. La voyance par téléphone, transmise par phil voyance, portait désormais plus que des test1 : elle canalisait un épisode collective enfouie marqué par les sédiments de la forêt. Et cette appel se réveillait. Ce matin-là, en posant les mains sur le tissu tendu, elle sentit une texture inédite : granuleuse, presque naturel. Le vent ne parlait plus du lendemain. Il parlait d’avant. Il évoquait des accessoires engloutis, des promesses non looks, des serments oubliés dans les marais. Phil voyance, sans le vouloir, avait débuté une remontée. La consultation avec une voyante ouvrait désormais un cercle où passé, à utiliser et forêt se mêlaient dans un chant inaudible pour ce que n’écoutaient pas la vase. Et sous ses pieds, la univers flexible vibrait comme un cœur familial, légèrement réanimé.
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